Élue en 2020, Laëtitia Ben Sadok a été la première conseillère municipale déléguée à la condition animale dans notre ville. Sa mission ? Faire en sorte qu’à Clermont-Ferrand, l’animal soit reconnu comme être doué de sensibilité, capable de percevoir et de ressentir des émotions.  

Pour cela, elle veille aux conditions de l’accueil et du traitement de l’animal en ville qu’il soit domestique, sauvage ou liminaire*. Un travail de rédaction et de concertation a été lancé pour aboutir à la constitution d’une charte de l’animal en ville dont l’objet est de réguler la plupart des aspects de l’action municipale ayant une incidence sur la condition animale : cela va de l’accueil des animaux sur l’espace et les lieux publics clermontois (les places et les écoles notamment) à la régulation des populations de chats ou des espèces pouvant occasionner des dégâts (pigeons, moustiques…) en passant par l’encadrement de nos marchés publics en direction d’un élevage durable et la formation des agents de la police municipale aux problématiques de la condition animale.

• Liminaire : Le terme d’animal liminaire désigne les animaux vivant proche de nous mais n’étant pas totalement sauvages sans être pour autant domestiqués : ce sont les écureuils, rats des villes, pigeons, moustiques…

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Par-delà la rédaction de cette charte, Laëtitia Ben Sadok s’attachera d’ici la fin du mandat à inscrire la délégation à la condition animale dans le temps long en mettant en place à la fois une politique en direction de l’accueil du chien en ville et une autre plus tournée vers la régulation des populations de chats dites “libres”.